Le Cytotec

L'utilisation du Misoprostol pour la gestion des fausses couches présente moins de risques que ceux associés à la chirurgie invasive. Avec l'utilisation de Cytotec/Misoprostol, il n'y a pas de risque de complications dues à l'anesthésie ou d'effets secondaires dus aux sédatifs et aux analgésiques. Il n'y a pas de risque de déchirure ou de lacération du col de l'utérus, de lésion intestinale ou vésicale ou de perforation de l'utérus. Il n'est pas nécessaire de gratter avec une curette utérine qui peut causer des cicatrices utérines Ashermans entraînant la possibilité de douleurs pelviennes chroniques et d'infertilité. On ne saurait trop insister sur ces risques. Le misoprostol peut être utilisé au cours des premier, deuxième et troisième trimestres de la grossesse, à des doses et selon des directives variées, pour traiter les fausses couches et la mort du fœtus in utero. Dans plus de 50 % des cas, la chirurgie peut être évitée grâce à l'utilisation de Cytotec. Le Cytotec s'est révélé efficace à 95 à 98 % pour le traitement des fausses couches. Le Cytotec peut entraîner la rétention des produits de la conception. L'incidence des produits retenus est plus élevée si l'observation de la prise en charge de la grossesse est utilisée uniquement comme traitement de la fausse couche. Un malaise peut survenir lors d'une fausse couche spontanée ou lors de l'utilisation du misprostol pour le traitement d'une fausse couche ; cependant, l'utilisation de médicaments narcotiques est rarement nécessaire. Contrairement aux D C chirurgicaux, les complications à long terme liées à l'utilisation du Misprostol n'existent pas.

L'exposition d'un fœtus au Misoprostol en début de grossesse augmente l'incidence des anomalies fœtales. La majorité des anomalies affectent les extrémités supérieures et inférieures et le syndrome de Möbius du système nerveux central. Ce phénomène a été constaté pour la première fois au Brésil au début des années 90 chez des femmes qui utilisaient le Misoprostol pour interrompre leur grossesse. L'absence des doigts et des orteils, le pied bot et des anomalies des nerfs crâniens VII, VI, V et XII peuvent se produire. Ces anomalies ont une incidence de 10 pour 1000 fœtus exposés. Ainsi, les femmes qui subissent une procédure de pilule abortive avec Cytotec doivent accepter de subir une intervention chirurgicale si l'avortement médical échoue.

Pour les femmes qui allaitent, le misoprostol est rapidement métabolisé et on ne sait pas si les métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. Par précaution, il est préférable de jeter le lait maternel pendant 24 heures après l'administration du misoprostol afin d'éviter des crampes abdominales ou une diarrhée au nourrisson.

Lorsqu'il est utilisé comme deuxième médicament lors d'un avortement non chirurgical au cours du premier trimestre de la grossesse avec du RU486, du méthotrexate ou du tamoxifène, le misoprostol favorise l'expulsion de la grossesse. Ce médicament peut être pris par la bouche ou inséré par voie vaginale. La patiente prend normalement les comprimés de Misoprostol dans un délai de 48 à 72 heures après avoir pris du RU486, du Methotrexate ou du Tamoxifène pour commencer la procédure d'avortement médical. Le Misoprostol peut être pris aussi tôt que 24 heures ou aussi tard qu'une semaine après la prise de la dose initiale s'il est utilisé dans le cadre d'un régime à deux médicaments.P Si la patiente n'est pas en mesure de prendre le Misoprostol dans les 48 à 72 heures, il peut être pris à un autre moment, ce qui est un avantage supplémentaire du choix de la méthode d'avortement non chirurgical.

Maux de tête, vision trouble, frissons, nausées, vomissements, éruptions cutanées sur les paumes et les pieds, éruptions prurigineuses diffuses sur le corps, constipation, diarrhée, douleurs abdominales et lombaires.